Origines de la Roseraie de Vallery
Véritable théâtre à ciel ouvert pour les cérémonies de mariage, la Roseraie de Vallery s’étend à l’emplacement-même de l’ancienne grange dîmière dont elle a hérité des murs. Cette fascination pour les jardins clos remonte à l’époque médiévale. Aujourd’hui, les treillages de la galerie en berceau ont disparu, comme étouffés par la glycine. Il faut reconnaître que les buis et la charmille donnent le ton, sculptant le paysage de cet écrin de verdure.
Ainsi, des acteurs éblouissants, enivrants, éphémères, occupent cette scène tout au long de l’année. Ils naissent et se succèdent, portent les couleurs et les parfums du lys, du figuier, de l’églantier et de la clématite. N’oublions pas la lavande, le laurier, chèvrefeuille, jasmin et roses trémières de Damas, de Chypre, et de Marrakech. Par ailleurs, perdue dans ces entrelacs, serpente la vigne sous le regard complice de Bacchus. Aussi, de sa bouche jaillit une eau vive et transparente qui court de bassin en bassin.
Une métamorphose toute végétale
En 1994, s’engageait l’aménagement de la Roseraie, du poulailler et de la bergerie. De ces deux derniers, construits au début du XIXe siècle, ne subsistaient que quelques ruines anecdotiques. En outre, un âne, dénommé Gaspard, y avait élu domicile les nuits d’hiver. Et ce, au risque de recevoir l’une des dernières tuiles encore accrochées aux vestiges de la charpente. Quant à la grange dîmière, il n’en restait plus qu’un pignon immense qui menaçait ruine. Aussi, il fallait rapidement stabiliser celui-ci ainsi que quelques bouts de murs efflanqués çà et là.
La Roseraie serait implantée à l’emplacement de la grange dîmière. Ici-même où les villageois venaient jadis porter au seigneur la dixième partie de leurs récoltes en contrepartie de sa protection. Bacchus, indifférent, bouche béante, déversait déjà une eau fraîche qui allait courir sur les pierres d’anciennes auges à mouton jusqu’au petit bassin. Enfin, deux ans plus tard, le rêve s’incarnait : la glycine « Alba » s’enroulait aux arceaux. Des rosiers « Constance Spry » aux parfums capiteux se faufilaient dans la vigne prometteuse. De même, des lavandes se mêlaient aux buis. Les haies de charmes ponctuées de clématites blanches veillaient sur quelques bancs naïfs ou sur les cariatides du verger.
De nos jours pour les cérémonies de mariage
Aujourd’hui, on érige une houppa fleurie sur le promontoire de la Roseraie. Si ce n’est un Rabbin, un Pasteur ou un Officiant peut célébrer la cérémonie de mariage. Chaises, guéridon, vases et fauteuils pour les mariés sont fournis dans ce petit paradis des fragrances. En outre, le château met à la disposition des mariés une sonorisation dans cet espace luxuriant à ciel ouvert. De ce fait, les musiques sélectionnées par les mariées enchantent les massifs fleuris et les cascades d’eau. Elles trouveront écho contre le Pigeonnier tout proche ou les remparts médiévaux qui abritent la piscine.
Cette Roseraie trouve, à Vallery, un concourt particulièrement riche dans le cadre des cérémonies de mariage. Ce jardin fleuri peut en effet s’effacer au profit d’autres endroits dédiés au sacré. À commencer par l’église de Vallery situé à quelques mètres du château et accessible par un chemin et un portail, dédiés. Plus proche du concept bucolique, c’est le Sycomore aux 7 troncs, situé au couchant du château Renaissance. Pour les réceptions de mariage hors saison, les salles accueillent également les cérémonies de mariage. La Grande Galerie, la Salle des Tentures ou encore le Pavillon Oriental auront, selon les saisons et les confessions, également bien des avantages.
Cependant, le Château de Vallery reste un domaine de totale liberté et votre choix quant au lieu pour votre cérémonie de mariage sera le bon. N’oubliez pas que la Roseraie tout comme le château vous serons disponibles dès la veille à 15h. Le temps nécessaire pour les aménagements particuliers par vos prestataires et pourquoi pas une répétition avec témoins et officiant.
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