Retour sur le livre d’une réception d’exception au château à l’aube d’un jour de l’an. Le troisième volet de l’excellent ouvrage d’Isabelle Piriou, écrivain événementiel. Le précédent opuscule nous a laissé dans la Grande Galerie au début de la cérémonie d’un merveilleux mariage en hiver, le mariage de Linda et Jonathan en ce 31 Décembre 2021. Château de Vallery, le sens de la fête, des mots qui vont très bien ensemble selon le récit d’Isabelle, témoin et auteur de cette union sans égal dans ce lieu de liberté.

De la Grande Galerie Pierre Lescot, l’écrivain de cette belle fête nuptiale ainsi que ses mariés, nous emmènent dans la Salle des Tentures, 7 mètres au-dessus de la galerie. C’est là que le cocktail va se dérouler à la suite de la cérémonie de mariage. Un moment convivial entre les sculptures sorties des ombres sous la mansarde historique de la partie Renaissance du château. Ici, de nombreuses fenêtres donnent sur le parc sonorisé et éclairé aux flambeaux. La nuit est depuis longtemps installée dans le domaine qui, pour accueillir la réception, laissent scintiller des milliers d’étoiles dans le ciel de Bourgogne à 100km de Paris seulement. 

Livre 3

Des pampas féeriques pour un château en fête

Sous le ciel de Bourgogne exactement

« Un étage au-dessus de la Grande Galerie, théâtre de la cérémonie nuptiale, la Salle des Tentures a été choisie pour accueillir le cortège. Dans cette grande salle de réception, revêtue d’un trompe-l’œil de 400m2, les mariés attendent leurs invités autour d’un cocktail. Un petit salon marque l’entrée. Il est composé de canapés tapissés de velours rouge et d’une table basse. Autour de la pièce, le traiteur a disposé des tables rectangulaires, chacune attribuée à un thème gustatif. Dont le très convoité atelier « foie gras » que Linda a tant espéré dans l’organisation de sa fête de réception.

Et des tables rondes ont été dressées par l’équipe du château au centre de la pièce permettant à ceux qui le désirent de s’y installer, une coupe de champagne à la main, un petit four dans l’autre. Comme pour les autres salles du château, investies pour ces quelques jours de festivités, Hamed a conçu une décoration florale très élaborée en fonction du lieu. Il a décliné cette dernière, autour d’une pièce phare : la plume de pampa. L’artiste dit d’elle qu’« elle a une beauté naturelle qui se suffit à elle-même et ne nécessite pas d’avoir les pieds dans l’eau pour s’épanouir ». La fleur de pampa a précédemment illuminé la cérémonie de mariage.
.

Sa perle, rare et haut de gamme, est proposée dans sept couleurs différentes allant de l’argent au mauve en passant par le jaune ou le beige. Sept couleurs pour symboliser « les sept ciels que l’on traverse pour aller au-delà ». Au pied de chaque composition, il a pris soin de déposer des perles contenant de l’eau. « Ça représente le fait de donner la vie », explique-t-il avec passion. « La plume et les perles d’eau représentent un couple qui s’unit pour donner naissance à un enfant ».

Aérienne, élégante, subtile, l’ambiance de fête donnée par l’équipe d’Amaryllis Fleurs offre un supplément d’âme, s’il en était besoin, à cette autre salle de réception du château. Sous les grands lustres à pampilles, les amis, la famille, évoluent entre les tables. Les groupes se font, se défont, au gré des affinités permettant à certains de renouer des liens malmenés par les distances géographiques qui séparent tout ce petit monde, pour le moins bigarré. Ainsi, même si un virus a largement entaché l’organisation du mariage, bon nombre d’invités ont pu esquiver les restrictions de déplacements et ont fait preuve d’ingéniosité pour rallier la Bourgogne et honorer leur couple d’amis.

Naviguant entre les nombreuses statues, comme sorties de l’ombre, qui ornent la Salle des tentures du château, Linda et Jonathan valsent de table en table. Ils retiennent le temps, évoquent leurs souvenirs, s’inquiètent des périples effectués par certains pour leur faire le plaisir de leur présence auprès d’eux, en ce lieu et en ce jour si important.

Fête nuptiale vers le Salon des Musique

Dans un parfait respect de l’organisation minutieusement anticipée par les mariés, les convives sont invités à se diriger vers un autre univers. Un autre lieu du château qui saura accueillir le cortège du mariage. Pour cela, il faut sortir du corps de château Renaissance. Pour certains, c’est la surprise totale. Pour d’autres, ceux qui étaient situés près des fenêtres pendant le cocktail, l’illustration d’un émerveillement.

En effet, l’équipe du château qui avait promis de faire des miracles pendant ce week-end de fête nuptiale, en a réalisé un, pour le bonheur de tous. « Nous pouvons faire tomber la neige ! » proposait-elle aux mariés. C’est chose faite ! Les plus curieux ont assisté avec ébahissement à ces flocons d’un jour passant devant les fenêtres de la Salle des Tentures. Spectacle paradoxal et hallucinant lorsque le temps est si doux et clair.

Et, pour tous, c’est l’occasion de franchir les quelques mètres pour rejoindre le dîner en faisant craquer la neige sous leurs pieds. Sensation étrange, rêve éveillé, fusion de la neige et… du feu grâce aux nombreux flambeaux qui illuminent le parc. La musique féérique continue d’inonder l’espace. Les invités, amis et famille sont réellement transposés dans un espace-temps enchanteur.

Et la fête se poursuit au gré d’une organisation implacable. Une autre magie les attend, à l’orée de la forêt qui saura accueillir les convives entre parc et château. Celle de l’entrée dans le fameux Salon des Musiques. Plongée dans une atmosphère mystérieuse, uniquement éclairée par quelques magnifiques lustres à pampilles, cette salle adjacente au château, a des airs de kiosque à musique monumental.

Un lieu où les façades vitrées laissent deviner les petits jardins qui l’entourent. Des miroirs judicieusement disposés projettent le décor à l’infini. La présence de quelques élégants braseros dispersés dans la pièce apporte une dimension encore plus énigmatique. Les tables ovales sont nappées de blanc.

Chacune accueillera six convives sur des chaises lyre tapissées de vieux rose et selon le plan de table longuement travaillé, et retravaillé, par les mariés. Celui-ci sera exposé sur la grande table de pierre au centre de la Closerie qui mène au Salon des Musiques du château au lieu du trop classique chevalet d’artiste.

La décoration florale est, là encore, de haut vol. L’équipe d’Amaryllis Fleurs a conçu une architecture nuptiale du plus grand effet. Au centre de chaque table, elle a créé une composition tout en symbole, comme elle a pris soin de le faire jusque-là. Hamed décrit leur travail avec passion.

« C’est une couronne, représentant le cercle de la vie, qui va de la naissance à la mort, se répétant à l’infini, et composée de houx, porte bonheur, et de branches de sapin, de cannelle et de boules de coton, qui entoure un vase en verre. Celui-ci contient des lumières qui s’élèvent pour rejoindre l’au-delà ». Ainsi parlent les artistes au Château de Vallery.

La table qui va accueillir les mariés est elle-aussi ovale. Elle fait face à la salle et permettra au couple de dîner à la fois dans une bulle d’intimité tout en étant au cœur de la fête auprès de leurs invités. Hamed a repris le même design floral et a choisi de poser deux trios de bougies « pour symboliser le chemin de la vie, que je leur souhaite le plus long et le plus beau possible ». Il aura su créer une réelle identité visuelle depuis la cérémonie de mariage jusqu’au souper.

SheliRose est en place, en parfaite harmonie avec l’organisation de ce jour J. Elle observe derrière son clavier, lieu de travail qu’elle adule. Son duo piano-voix accompagne l’entrée des invités dans le Salon des Musiques du château. L’équipe AdiEvents propose une escort-card à chaque convive et l’oriente vers sa table. Chacun s’attarde sur la mise en scène splendide de la salle de réception et apprécie ce spectacle. David, Carla, Idir fixent les regards ébahis, les éléments décoratifs, l’ambiance presque surannée qui émane de l’espace de cette salle du château pour ce si grand jour.

Quand, tout à coup, l’obscurité se fait quasi-totale dans le château. Les notes envoutantes de « Higher Ground » surgissent en même temps que des images sont projetées sur un écran. La stupéfaction est à son comble. Les regards médusés se focalisent sur le premier plan du film. On y voit un pont et les prénoms des mariés incrémentés. Très vite, le visage d’une Linda endormie apparait à l’écran. Gros plan sur sa bague de fiançailles.

En une fraction de seconde, les spectateurs sont propulsés dans des lieux et paysages iconiques de Lisbonne. Les images d’un esthétisme époustouflant transportent les invités, famille comme amis, au cœur de l’histoire d’amour de Linda et Jonathan, héros de ces quelques trois minutes haletantes.

À peine sortis de ce mirage, les spectateurs découvrent en chair et en os, les acteurs du film. Surgissant dans la pénombre, illuminés par des cierges magiques qu’ils tiennent dans leurs mains, Linda et Jonathan entrent dans la grande salle de réception du château. SheliRose chante leur chanson fétiche. Applaudis et chaleureusement accueillis par des youyous revenus en force, ils déambulent au milieu de leurs invités, littéralement sous le charme de la scène qui s’offre à eux.

Les écrans de téléphones sont brandis, tous veulent conserver le souvenir de cet instant suspendu, et peut-être aussi, un peu, tenir à distance les flots d’émotions qui les assaillent. Malika, Émilie, Nora, Marie-Louise, Emeterio et tant d’autres ont le cœur battant et les larmes aux bords des yeux. Les mariés poursuivent les festivités comme sur un nuage. Le rêve et la fête continuent dans ce château…

Suite de ce récit de mariage dans un prochain article !…